Anti-pêche Communiqué FDPPMA66



Anti-pêche Communiqué FDPPMA66

  • Par
  • 0
Mesdames, Messieurs,
Cher(e)s Adhérent(e)s,
 
Depuis maintenant 3 ans, la pratique de la pêche est régulièrement attaquée par des associations animalistes/antispécistes comme Paris Animaux Zoopolis ou L.214. Aujourd’hui, ces attaques portent sur la pratique de la pêche au vif avec l’adoption aux conseils municipaux/métropolitains Parisien et Grenoblois de voeux visant à interdire cette pratique. L’objectif de ces associations est à terme de demander une modification de la loi Française en vue d’interdire la pêche dans son ensemble. La pêche au vif est une première étape, puis viendra la pratique du No-Kill puis de la pêche dans son intégralité.
 
Ces voeux formulés dans les municipalités ne sont qu’un début avec pour objectif de nous diviser en mettant en avant la souffrance animale. Il n’y a en réalité aucun consensus scientifique sur ce sujet. Leur argumentation relève de l’anthropomorphisme.
 
Afin de répondre à ces personnes qui plutôt que d’engager le dialogue, ont lancé une véritable offensive, sournoise, dans le but de nous prendre de court et de nous imposer des choses sans aucune discussion préalable, je vous invite à vous exprimer pacifiquement, sans violence, sans insultes, sans provocations et à argumenter autour des actions menées par notre réseau associatif reconnu d’intérêt général et agréé au titre de la protection de l’environnement.
 
Aujourd’hui, la pêche, c’est 3 700 associations réparties sur l’ensemble du territoire Français, des millions d’euros consacrés à la préservation des milieux aquatiques. C’est un poids économique de 2 milliards d’euros. C’est 40 000 bénévoles qui s’activent pour le développement du loisir et la protection des milieux aquatiques. C’est près de 1 000 salariés composés d’ingénieurs hydrobiologistes qui sont au service de la connaissance et de l’amélioration des milieux aquatiques et d’animateurs diplômés d’Etat au service de l’Education à l’Environnement.
 
Les pêcheurs sont de véritables sentinelles en faisant remonter à leurs structures des anomalies rencontrées lors de leurs sorties de pêche. Pollution, mise à sec d’une rivière, présence de déchets, travaux dans le lit des cours d’eau… sont des atteintes à la biodiversité qui nous sont signalées, et que nous faisons remonter aux services compétents, voir que nous attaquons en justice.
 
En plus de ce rôle, le pêcheur, en achetant sa carte paye une taxe nommée Redevance Milieu Aquatique (RMA) qui est versée chaque année aux agences de l’Eau. Agences qui oeuvrent à la connaissance et la restauration écologique des Milieux Aquatiques. Enfin, nous rappelons que ces divers voeux et projets ne constituent pas à ce jour de réelles interdictions de pêcher, mais un appel à débat qui, en tout état de cause, devra se faire avec les structures associatives de la pêche.
 
Le 18/02/2021 à Millas
 
Le Président
Albert PARES