Sécheresse : impact sur la pêche



Sécheresse : impact sur la pêche

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Notre département connaît une sécheresse d’une longueur inhabituelle, à laquelle s’ajoutent un fort ensoleillement et des températures très douces.

Ces conditions climatiques ont entraîné un affaiblissement parfois important des débits de nos rivières et une baise du niveau de remplissage des plans d’eau.

Sans entrer dans le détail des secteurs les plus touchés on peut craindre leur impact sur la faune piscicole.

Au fur et à mesure que les débits se réduisent et la température de l’eau augmente, le taux d’oxygène dissous, indispensable à la vie piscicole, baisse. De ce point de vue la situation est demeurée très préoccupante.

Mais c’est sur l’Agly, en deuxième catégorie piscicole, après l’arrêt des soutiens d’étiage du barrage destiné à l’irrigation que cet impact se fait le plus sentir.

Même si les mortalités sont difficiles à chiffrer huit pêches électriques de sauvetages ont permis de limiter les pertes en préservant plus d’une tonne et demi de poissons.

Néanmoins de nombreux poissons réfugiés dans les trous d’eau ou des secteurs de faible débit deviennent des proies faciles pour leurs prédateurs comme les cormorans et les hérons.

Sur la première catégorie piscicole le « beau temps » se poursuit mais la température de l’eau baisse et compense les efforts néfastes provoqués par le niveau très beau des cours d’eau.

En revanche, cela ne semble pas favoriser pour l’instant la reproduction naturelle sur les lacs de montagne.

A de rares exceptions le très faible volume d’eau des tributaires n’attire guère de géniteurs de truites farios.

Pour les cours d’eau de la première catégorie piscicole sur de nombreux secteurs les truites semblent avoir bien résisté. Toutefois il est prématuré d’en parler, les observations sur les frayères n’ont pas encore démarré.

Avant la fin de l’année, en concertation avec les Associations Agréées, la Fédération de Pêche dressera une analyse de la situation et des mesures éventuelles seront proposées en cas de nécessité.

Bien évidemment l’arrivée d’une pluie efficace améliorerait la situation.

Toutefois avec un bilan pluviométrique largement déficitaire, un retour à la normale semble hypothétique.

Pêche 66