La saison des lacs de montagne 2023 avec Olivier Richaud, alias Olivier COCO.
- Par peche66
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C’est l’heure de faire un bilan de cette saison de pêche en lacs de montagne et pour l’occasion, nous avons confié la plume à Olivier Richaud, fin pêcheur de nos montagnes catalanes que nous remercions.
Ce dimanche 8 octobre a marqué la fin de la saison de pêche en lacs de montagne, après plus de 4 mois de pêche possible dans les plans d’eau situés à plus de 1000 m d’altitude.
Je pratique depuis des années ces plans d’eau avec une préférence pour la pêche à la mouche mais j’avoue me laisser encore tenter par des coups au leurre, surtout sur nos grands lacs de barrage.
Le début de saison a été vraiment prolifique : étant donné que le dégel a eu lieu très tôt cette année, les truites étaient actives en avance et m’ont permis de réaliser de belles parties de pêche en mouche sèche sur les lacs du Carlit notamment, avec des imitations d’éphémères.
Mais, par la suite et comme en 2022, l’été s’est montré chaud avec de longues périodes de vent de Sud, et les lacs en ont souffert, les poissons se mettant en pause. Il fallait alors profiter de la fraîcheur des coups du matin et du soir, ou alors chercher les lacs les plus élevés pour tirer son épingle du jeu. Cet été encore la fréquentation touristique des montagnes catalanes fut très élevée et les règles de « savoir vivre » pas toujours respectées malheureusement.
Durant le dernier mois de pêche, la montagne ayant retrouvé un peu de calme, la pêche a été particulièrement bonne, pour peu que l’on pratique des pêches très fines, notamment en sèche et nymphe à vue. Je garde le souvenir d’une très belle sortie sur les Camporeils, où les truites, en maraude près de la surface boudaient les mouches flottant trop haut mais se jetaient sur mes oreilles de lièvre engluées dans la pellicule de surface. J’ai également eu des échos de très beaux poissons capturés au leurre en lacs de barrages en septembre dont plusieurs de 60cm.
Il ne reste plus qu’à souhaiter un automne suffisamment pluvieux pour redonner du volume aux tributaires et permettre à nos chers salmonidés de se reproduire.
Halieutiquement.
Pêche 66