La deuxième catégorie piscicole
La connaissance des milieux aquatiques est un paramètre important pour la réussite des sorties de pêche et pour affiner la gestion piscicole.
La nature, au fil de saisons, rythme la vie des différents milieux. Les pêcheurs doivent en apprécier la capacité naturelle, c'est-à-dire les postes disponibles pour les poissons, la quantité de nourriture et l’importance des frayères.
Mais aussi les pêcheurs forcément s’intéressent à la vie des poissons, à leur régime alimentaire au cours de leur développement. De nombreuses espèces sont opportunistes et leur régime alimentaire va dépendre des proies disponibles.
Dans les rivières, à débit lent, avec des berges ombragées, la plus part des poissons d’eau douce sont présents. Souvent avec une dominante de poissons blancs (gardons, brèmes, chevesnes, barbeaux….). Les carnassiers y sont présents, notamment la perche, et le brochet.
Les étangs artificiels, situés en plaine, anciennes sablières ou plan d’eau de barrage, sont souvent peuplés de poissons blancs, en particulier de gros gardons et une forte densité de carpes. Ils offrent également pas mal de possibilités de pêche, aussi bien de grosses perches, de sandres et de brochets.
Cette diversité est une aubaine pour les pêcheurs qui peuvent s’y régaler toute l’année.
La pêche au coup, avant tout destinée à la capture des poissons blancs i est très pratiquée.
C’est une pêche statique, avec l’indispensable panier-siège. Elle offre une multitude de possibilités avec la nécessité de rassembler les poissons par un amorçage avant toute partie de pêche. C’est une pêche traditionnelle qui a évolué avec le matériel : les cannes, les flotteurs, les plombées, les hameçons, les montages des lignes, les bourriches, les amorces……
Reste que dans certains secteurs, la régression des poissons d’eau douce et en particulier des poissons blancs inquiète les pêcheurs au coup.
Evidemment des facteurs limitent la productivité de ces eaux. C’est le cas avec la qualité de l’eau, la pollution, le réchauffement des eaux et la végétation envahissante. Mais aussi la prédation naturelle des poissons eux-mêmes sur leurs juvéniles.
Sans oublier les oiseaux piscivores (cormorans et hérons) qui provoquent des dégâts significatifs sur les populations piscicoles.
Cette année avec des niveaux d’eau soutenus et des zones de pontes immergées, la reproduction naturelle des poissons a été optimisée et la présence de nourriture abondante.
Les pêcheurs au coup auront de quoi pratiquer leur loisir.
Ce dimanche, toute la journée vous pouvez aller sur les berges de la Têt, en rive gauche, dans la traversée de Perpignan, découvrir la pêche aux leurres. Cette discipline, qui relâche chaque prise, a pour but d’engager les pêcheurs à se réapproprier les berges des cours d’eau en milieu urbain.
Si la pratique de cette technique vous intéresse, la Fédération départementale de pêche a prévu deux séances gratuites d’initiation, avec prêt du matériel.
Inscriptions pour les 25 octobre et le huit novembre, au 04 68 66 88 38 ou e mail : federationpeche66@wanadoo.fr
Bonne lecture et bonne pêche à toutes et à tous!